Reroom est un showroom parisien spécialisé dans la location de pièces rares, haut de gamme et écoresponsables pour les professionnels de l’image (shootings, clips, campagnes, événements). Avec mon binôme, j’ai travaillé en tant qu’UX / UI designer et intégrateur Webflow pour imaginer la première présence digitale de la marque, du premier cadrage jusqu’à l’interface interactive.
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Reroom se positionne à la croisée du luxe, de l’exclusivité et de la durabilité, avec un modèle hybride : un showroom physique à Paris et, à terme, une plateforme en ligne accessible 24/7. Le projet est réel et toujours en cours : nous avons d’abord conçu une landing page “teaser”, qui sert de première vitrine, puis amorcé la conception de la future plateforme e-commerce.

Nous avons travaillé en binôme sur l’ensemble de la chaîne : définition de l’expérience utilisateur, direction artistique du site, puis intégration sur Webflow en combinant custom code, GSAP et HTML / CSS / JavaScript. Les maquettes ont été réalisées sur Figma, avec un gros travail d’auto-layout pour faciliter le passage vers le développement et limiter les surprises lors de l’intégration.
Avant ce projet, Reroom n’avait pas de véritable vitrine digitale, alors que son positionnement repose sur des pièces rares et un univers très visuel. Les responsables nous ont exprimé deux grandes difficultés : rendre le concept compréhensible en quelques secondes (showroom physique, location de pièces, dimension écoresponsable) sans perdre l’utilisateur, et installer dès la première visite une image de marque luxe crédible, tout en restant moderne et accessible. L’enjeu n’était pas de recopier les codes des grandes maisons ou un énième template “luxe”, mais de construire une identité propre à Reroom : premium, reconnaissable et suffisamment singulière pour se démarquer dans un univers de sites très uniformes.
Sans outil en ligne, la marque risquait de passer à côté de clients qui découvrent d’abord les services sur le web et de ne pas pouvoir constituer une base de contacts qualifiés avant l’ouverture officielle du showroom. Notre mission était donc de transformer cette première prise de contact en expérience forte : élégante, interactive et clairement orientée vers la conversion.
Le travail a commencé par une analyse des codes du luxe et de la location haut de gamme : structure des pages, rythme du scroll, typographies, traitement des visuels, ton éditorial. L’idée était de comprendre ce qui donne immédiatement la sensation de “luxe” sans basculer dans le cliché ou le tape-à-l’œil.
Nous avons ensuite mené plusieurs échanges avec les responsables de Reroom pour clarifier la vision de la marque, les émotions à transmettre (exclusivité, rareté, mais aussi accessibilité et durabilité) et les priorités business de cette première version : faire connaître le showroom et commencer à récupérer des contacts dès maintenant. De là est né un objectif central : créer une landing page qui suscite la curiosité, explique clairement le concept et amorce une relation avec les prospects grâce à un dispositif simple de collecte d’e-mails.
Sur cette base, j’ai travaillé sur différents wireframes en explorant plusieurs manières de mettre en scène les pièces : hero très visuel avec un mannequin, mise en avant du concept en quelques phrases clés, espace dédié au fonctionnement de la location. Nous avons itéré sur la structure jusqu’à obtenir un parcours fluide, puis nous sommes passés aux maquettes haute fidélité sur Figma, déjà pensées pour l’intégration Webflow (grilles, auto-layout, composants réutilisables).

Une fois ces premiers écrans posés, j’ai monté un prototype interactif que j’ai d’abord testé avec les membres de mon équipe pour corriger les problèmes les plus évidents. Après ces ajustements, j’ai mené des tests utilisateurs avec des personnes fréquentant directement le canal de l’Ourcq. Les retours ont montré que le mode “jeu” manquait d’explications : il était assez intuitif pour les utilisateurs les plus jeunes, mais restait plus difficile à comprendre pour des personnes plus âgées, qui ne voyaient pas toujours clairement le but ni la manière de progresser. Pour clarifier cette expérience, j’ai ajouté un court tutoriel lors de la première utilisation, afin d’expliquer pas à pas le fonctionnement du mode ludique.
La première étape livrée est une landing page “teaser” qui pose les bases de l’univers Reroom et prépare l’arrivée de la plateforme e-commerce. Le hero met en scène un mannequin au centre de la page, entouré de points cliquables : chaque point révèle les détails d’une pièce de la tenue (marque, matière, particularité), ce qui permet de valoriser les produits de façont immersive.
Un compte à rebours annonce l’inauguration du showroom et crée un sentiment d’urgence maîtrisée, ancré dans un événement réel. Le reste de la page déroule l’histoire : à qui s’adresse Reroom (photographes, stylistes, productions), comment fonctionne la location et en quoi le showroom se distingue (sélection rare, approche écoresponsable, accompagnement par des stylistes).

Plutôt qu’une newsletter classique, nous avons prévu un module discret de collecte d’e-mails pour être informé du lancement, sans sur-sollicitation : l’objectif est d’initier une relation, pas d’inonder les boîtes mail. La direction artistique repose sur une base très sobre inspirée des codes du luxe (palette épurée, grands espaces blancs, typographie proche d’Helvetica Neue), au service d’un univers contemporain et accessible.
Même si le projet est encore en cours, plusieurs signaux sont déjà encourageants. Les responsables de Reroom se reconnaissent dans l’univers graphique et le ton de la page, qu’ils jugent équilibré entre exclusivité, modernité et durabilité. Le hero interactif a particulièrement marqué : lors des présentations, c’est l’élément qui retient le plus l’attention et permet de comprendre immédiatement la valeur des pièces.Sur un plan plus opérationnel, la structure de la page et le travail d’auto-layout facilitent aujourd’hui la transition vers une plateforme e-commerce complète avec catalogue, réservation et gestion des pièces. La prochaine étape consiste à mettre la landing en ligne, la connecter à un outil de collecte d’e-mails et suivre les premiers indicateurs (taux de scroll, clics sur le hero, conversions).
Sur ce projet, j’ai surtout appris à traduire des codes de marque parfois abstraits en décisions de design très concrètes : choix typographiques, niveau d’animation, type d’interactions. La collaboration en binôme m’a aussi obligé à mieux organiser composants Figma et classes Webflow pour éviter les conflits et garder un design system cohérent.Dès la maquette, j’ai dû anticiper les contraintes techniques liées aux animations GSAP et aux parties injectées en custom code, ce qui m’a aidé à faire le lien entre intention créative et faisabilité. Enfin, j’ai affiné ma manière de présenter une solution à un client réel, en expliquant non seulement ce que l’on voit à l’écran, mais aussi le “pourquoi” derrière chaque choix. Avec le recul, je consacrerais encore plus de temps au début à formaliser des objectifs business mesurables et à mettre en place de petits tests utilisateurs rapides sur une première version du prototype, pour valider l’interactivité du hero et la compréhension du concept dès les premiers écrans.